Les automobilistes, premières victimes de la tarification au quart d’heure (juillet 2014), constatent une sérieuse augmentation du prix des parkings. Un projet de loi qui avait pourtant pour objectif de soulager les consommateurs et se rapprocher des réalités du quotidien. L’Association de défense des consommateurs (CLCV) demande sa remise à l’étude.
La loi Hamon sur la tarification au quart d’heure
Elle participe à la refonte des pratiques tarifaires pour les parkings de manière à être au plus proches des pratiques des utilisateurs : payer par tranche de 15 minutes afin de soulager les porte-monnaie et ne facturer que le stationnement effectif.
Cette nouvelle règle présente cependant des impacts négatifs
A la suite de ce changement de régime le tarif des parkings a connu une réelle hausse. « Sur les 588 parcs de stationnement sondés, 17 % sont passés à la tarification au quart d'heure. Parmi eux, les parkings auparavant gérés avec une facturation à l'heure ont augmenté leur tarif annuel de près de 25 %. ». Si la tarification au quart d’heure est globalement bien appliquée, les professionnels ont cherché une compensation en augmentant « les tranches de tarif à l’heure ou pour vingt-quatre heures ». Ce mode de tarification pénalise les consommateurs, surtout ceux qui dépassent de quelques minutes.
Le CLCV dénonce la hausse des prix des parkings suite à la loi Hamon
Tout d’abord CLCV réclame un meilleur encadrement de ces hausses de prix. Ils proposent, une période de gratuité minimum pour les stationnements de courte durée ou les déposes-minute. Ils réclament également un affichage des prix plus fréquent qui leur semble insuffisant aujourd’hui